Le sucre, ennemi public numéro 1 ?
- Pascal François
- 26 févr. 2021
- 2 min de lecture
L’énumération quotidienne des décès liés au coronavirus a réussi à affoler les populations. Pourquoi nos dirigeants n’ont-ils jamais pensé à énumérer de la même manière les morts liés à la consommation de sucre? Ils sont 3 fois plus nombreux (1 mort toutes les 10 secondes dans le monde). Le sucre sous toutes ses formes présente autant de dangers que le tabac et est tout autant addictif.
A n’en pas douter, la peur des petites canettes sucrées inspirée par de tels chiffres auraient de nombreux avantages : moins de diabète, moins d’obésité, moins de stress et de troubles mentaux donc moins de personnes à risque, des économies en soins de santé, une meilleure immunité générale et une meilleure santé globale de la population. Finalement, il suffirait d´un rien pour protéger nos jeunes de ce fléau que constituent les sodas et autres produits sucrés industriels, encore faudrait-il réellement s’intéresser au bien-être des populations plutôt qu’à celui des géants de l’alimentaire et de leurs actionnaires. Dernièrement, nous avons surpris notre fille de 14 ans consommant une grande canette de 500ml d’une boisson à la mode auprès des jeunes, couleurs vives, goût fruité, trois griffes en guise de logo. En lisant la composition, nous voyons qu’elle a absorbé en quelques dizaines de minutes pas moins de 60 grammes de sucre (10 morceaux), 160 mg de caféine (3 comprimés d´un médicament classique contenant de la caféine), en plus de quelques vitamines de synthèse, de la carnitine et de multiples additifs inutiles dans une boisson. Le plus étonnant étant les mentions écrites en toutes lettres : - Dose journalière recommandée 250ml (mais vendu en format 500ml) - Déconseillé aux enfants, aux femmes enceintes et allaitantes et aux personnes sensibles. Alors pourquoi ces produits sont-ils disponibles en libre-service et non pas traités comme les alcools et les cigarettes ? Si notre société capitaliste refuse de veiller au bien-être de la population, c’est à nous, parents, de surveiller ce que nos enfants achètent et consomment. Leur santé future se prépare maintenant. Ce serait dommage de l’oublier.


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